Vous n'auriez pas une pelle??

Il y a à peine quelques heures maintenant j’étais avec elle, on flirtait gentiment sur mon lit, j’étais particulièrement bien à l’embrasser la caresser, jouer avec son fabuleux piercing, je savourait le moment, j’étais particulièrement bien avec elle…

Il y a deux jours dans des circonstances similaires je n’ai pas pu aller jusqu’au bout malgré toute l’attention, l’affection et les gestes qu’elle a eu envers moi… ( les garçons se moqueront  peut être , les filles peut être compatiront)…

On étais donc ensemble, bien, si bien… elle était prête… me le faisais savoir… je voulais pas l’entendre… pas encore assez confiant en moi…J’étais à 15 année lumières de la terre, juste retenu par ses baisers… Mais dans ma tête la douleur de l’échec cuisant de dimanche…

Tant de promesses que je veux tenir… tant d’amour à exprimer… tant de projets qui me viennent à l’esprit… Tant de choses alors que tout devrait se passer normalement… Tant d’anciens souvenirs qui me hantent… Tellement peur de décevoir… Tellement pas envie d’entendre que c’est ridicule…Ttellement envie de me laisser partir… Tellement envie que tout se passe pour le mieux…

Et ces mots qui raisonnent en moi : « on y arrivera JAMAIS » «  tu m’aimes je t’aime, ça devrait être naturel » «  je ne veux plus me ramasser comme ces deux derniers jours »…

Oui mais pour moi ça n’a rien de naturel, je suis trop inhibé, je pense trop, je veux pas être comparer, je veux être pris pour qui je suis avec toutes mes incohérences…

Je fais beaucoup d’efforts pour exprimer mes sentiments, je demande même à dialoguer, si ma mère lisais, si Sabrina lisait elles seraient étonnées de ma manière d’agir… si mes amis lisaient ça ils serait hallucinés par mes réactions… Oui mais je suis comme ça, je veux faire les choses pour moi, mais je me sens comparé… je n’aime pas ça… je sais des choses que je voudrait oublier, je voudrais être quelqu’un d’autre pendant ces moments là… Je voudrais être énormément plus sûr de moi…

Je pense à ce qu’elle peux penser, ses réactions me font mal… je veux pas de ça, je veux pas de soirées qui finissent chacun dans son coin, moi à me remuer les idées dans tous les sens, elle à être si triste qu’elle en a les larmes aux yeux…

Je comprend qu’elle ai peur de ne pas réaliser les rêves que nous avons… peur de vivre des moments aussi difficiles que ses derniers mois…

Ce soir j’en crève d’être tout seul, de ne pas voir arriver les jours prochains aussi sereinement… j’ai pu me relever dans des circonstances similaires par le passé… là le précipice est bien haut…

Je deviens fou de ne pas saisir le bonheur à ma portée… je suis un C O N !!!!!!!!!!!!!!!